Alors que la fonction logistique reste un poste de coût dans les entreprises industrielles ou de distribution, la fonction supply chain est, quant à elle, créatrice de valeur.
Le pilotage précis et la coordination des flux physiques, des flux d’information et des flux financiers en interne mais aussi avec ses fournisseurs et ses clients sont impératifs pour mettre à la disposition du client le bon produit, au bon endroit, au bon moment, dans la bonne qualité, la bonne quantité… et ainsi maximiser les ventes. Dans certains secteurs d’activité, la performance opérationnelle est progressivement devenue le meilleur moyen de maintenir la marge financière de l’entreprise.
Bretagne Supply Chain accompagne tous les pilotes de flux, toutes les personnes en charge de la gestion des flux dans les chaînes logistiques pour améliorer leur performance opérationnelle. Comment ? Par le biais de visites terrain et d’ateliers opérationnels. Les adhérents échangent et partagent ainsi leurs expériences, leurs projets et leurs problématiques. Exemples.
La supply chain performe dans les comités de direction
« La Supplie chien ? » « La logistique, c’est les camions! » « Pourquoi un terme anglais, aussi ? »
Les pilotes de flux et leurs équipes (coordinateurs, chefs de projets, responsables logistique, transport ou supply chain…) sont encore relativement peu reconnus en interne alors que la gestion des flux et leur optimisation leur imposent de travailler de façon transversale, de rompre les habitudes organisationnelles « en silos ».
Ils ont souvent besoin de développer, de consolider et/ou d’animer une « culture » supply chain en interne, ce qui peut parfois passer par le partage d’indicateurs (taux de service…) ou le management visuel par exemple. La présence d’un directeur supply chain au comité de direction est souvent un signe fort de l’importance de la fonction dans l’entreprise.
Le prévisionnel fait battre le cœur des supply chains
Le prévisionnel, c’est-à-dire l’anticipation de la nature et de la quantité de la demande, alimente la supply chain depuis son dimensionnement et son design jusqu’à la plus fine maille opérationnelle, notamment dans les processus de production basés sur le MRPII.
Cette gestion de la demande est souvent (et idéalement) pilotée par les fonctions commerciales et supply chain, qui peuvent avoir recours aux compétences des prévisionnistes, associées parfois à des logiciels de prévision ou des logiciels très spécifiques (ex : météo pour des activités ultra saisonnières).
L’enjeu de la prévision est son partage. En interne d’abord, avec les autres fonctions (commerciale évidemment mais aussi, financière pour la trésorerie, production pour le calcul des besoins nets, marketing) mais aussi en externe, avec ses propres fournisseurs, y compris les prestataires logistiques.
Le management visuel plébiscité pour son efficacité
Dans les entrepôts pour la gestion des stocks, sur les quais de (dé)chargement, dans les ateliers au cœur des processus de production, en gestion de projet, le management visuel a fait ses preuves. Issu des théories du lean management, le management visuel permet d’identifier visuellement ce qui se passe et de mettre en exergue le moindre défaut, le moindre écart. Mis en place avec beaucoup de bon sens, c’est un outil pratique, qu’il est facile de s’approprier et qui permet de remonter les informations simplement et en temps réel afin de corriger les écarts le plus rapidement possible. Quelques bons outils ? De la peinture, des post-it, des tableaux effaçables… La meilleure méthode ? Impliquer tous ceux qui font l’activité : ils ont la meilleure expérience de l’espace au quotidien et ce sont eux qui manageront ces outils sous la forme de responsabilités journalières.
La logistique de production, une fonction de la supply chain
La logistique de production englobe le pilotage de tous les flux physiques (matières premières, composants, emballages) et d’information en amont de la production, jusqu’en bord de ligne (réception, stockage, kitting), pendant la production (stocks intermédiaires, en-cours…) et en aval de cette production, dès le conditionnement du produit. Cette logistique est parfois externalisée ou réalisée par le fournisseur ou le client lui-même.
Certaines organisations passent à la gestion DDMRP – Demand Driven MRP, pour répondre à une demande incertaine et erratique et s’adapter à ses variations. Véritable révolution dans les processus opérationnels, les résultats sont au rendez-vous : augmentation du taux de service, réduction des stocks…
La supply chain se digitalise pour être plus efficiente
Plus ou moins vite, toutes les supply chains se digitalisent, depuis la complexification des systèmes d’information jusqu’à la traçabilité et au big data (RFID, IOT, Blockchain…) en passant par la mise en place d’outils métiers (parfois collaboratifs) ou par la possibilité de lever certaines contraintes techniques (ex : inventaires par drones).
La RSE imprègne dans toutes les supply chains
La performance opérationnelle passe nécessairement aussi par la responsabilité sociale et sociétale des entreprises. On parle alors parfois de performance globale, aussi bien sur le plan économique qu’environnemental et social. Et cette performance globale se mesure à l’échelle de la supply chain complète, reprenant ainsi l’un des principes clés de la supply chain : la somme des optimums de chaque élément de la chaîne est inférieure à l’optimum global.