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Numérique & supply chain 4.0

La transition numérique impacte toutes les chaînes logistiques des différents secteurs d’ACTIVITÉ, à différents niveaux tout en créant de la valeur sur la chaîne.

La supply chain 4.0 se décline à toutes les étapes, depuis les fournisseurs jusqu’aux clients en passant par la fabrication, le stockage ou le transport dans le but d’enrichir la chaîne globale en collectant des informations pour la rendre plus agile, plus fluide et plus efficiente.

Une supply chain du futur

Le numérique, une opportunité pour le pilotage et l’optimisation des flux

Des informations pour mieux satisfaire le client

Une supply chain performante met à la disposition de son client le bon produit, au bon endroit, au bon moment, au bon prix, dans la bonne quantité, la bonne qualité… La condition sine qua non est évidemment de bien connaître son client et ses attentes, exprimées ou non. Le point de départ de la supply chain 4.0 est donc ancré dans l’analyse des subtilités de l’historique des ventes, les analyses big data, mais aussi les réseaux sociaux, toujours à la recherche de la meilleure expérience client… jusqu’à l’achat et la réception de l’article désiré, au retour produit et au service après-vente !

Des informations partagées tout au long de la chaîne

La première vertu de la transformation numérique pour la supply chain est technique: c’est la capacité à partager plus facilement les informations entre les maillons de la chaîne (commandes passées par EDI…). De nombreuses plateformes web se sont développées pour mieux prévoir, pour mutualiser davantage les flux, pour optimiser le recours aux différents modes de transport mais aussi pour garantir une meilleure traçabilité du produit depuis l’amont jusqu’au dernier maillon de la chaîne, le consommateur final.

Les nouvelles technologies pour la traçabilité prennent des formes variées, depuis la RFID jusqu’à l’Internet Of Things (internet des objets) en passant par la blockchain. Elles posent aussi la question essentielle des interfaces de dialogue entre les outils pour échanger les informations et la standardisation des formats d’échanges et des métriques.

Plus largement, la transformation numérique ouvre grand la porte à l’open innovation (innovation ouverte) dans la supply chain 4.0 pour imaginer de meilleures façons de communiquer et de collaborer, toujours pour atteindre l’optimum global de la chaîne logistique.

Des informations pour optimiser le flux physique continuellement

Des outils « métiers » sont utilisés depuis plusieurs dizaines d’années dans l’objectif de mieux connaître et d’optimiser le flux physique : ERP, TMS, WMS, MES… Selon le volume d’informations à traiter, le retour sur investissement de ces outils de production ou d’analyse des données est relativement court. C’est aussi l’occasion de repenser ses processus et d’optimiser son fonctionnement en interne.

Les documents peuvent être archivés dans des GED ou dans le cloud, partagés entre les services plus facilement que leur version papier et de façon sécurisée, facilitant ainsi la transversalité des processus supply chain, cassant les organisations « en silos ».

L’automatisation, la mécanisation, la robotisation de certains processus physiques offrent également de nouvelles possibilités, notamment un cadencement des tâches ou des postures insoutenables à échelle d’hommes.

A terme, la cobotique et les exo-squelettes permettront également d’optimiser le flux physique en interne, tout comme le machine learning pourra anticiper les quantités futures en production.

Bretagne Supply Chain accompagne les entreprises et les territoires au déploiement de ces nouvelles technologies, depuis l’identification des start-ups jusqu’à la transformation de certains modèles économiques en passant par la mise en place de nouveaux outils, d’un point de vue technique mais aussi humain.

Le numérique, une opportunité pour les métiers logistiques et supply chain

Des métiers déjà digitalisés

La transformation digitale des métiers dans le transport, la logistique et la supply chain est déjà largement effectuée. Concrètement, le·la conducteur·rice livreur·euse travaille avec son smartphone pour valider ses livraisons et suivre sa tournée, le·la préparateur·rice de commandes peut utiliser un système de voice-picking ou pick-to-light. L’approvisionneur·euse passe déjà une bonne partie de ses commandes par EDI, le·la gestionnaire de stocks, le·la planificateur·rice ou l’ordonnanceur·euse est souvent aidé·e par un progiciel dédié à son activité. Le directeur supply chain peut même avoir recours à des outils de business intelligence pour éclairer sa prise de décisions.

De nouvelles technologies comme la réalité virtuelle, l’intelligence artificielle et les objets connectés sont déjà en train de modifier la nature même des métiers, accompagnant ainsi la transformation digitale des entreprises.

De nouveaux métiers

La transformation numérique des entreprises et du travail passe par les innovations technologiques et les innovations d’usages, faisant émerger de nouvelles compétences clés (ex : le responsable supply chain pilote également le système d’informations de l’entreprise) et de nouveaux métiers (analyse des données collectées, big data).

Concrètement, le développement de l’automatisation et de la mécanisation des entrepôts pose beaucoup de questions quant à l’emploi :

  • Premier constat : l’automatisation fait émerger de nouveaux emplois, de nouvelles compétences et permet de donner une image plus moderne de la logistique.
  • Deuxième constat : l’automatisation (par exemple les systèmes goods-to-man) permet de soulager la pénibilité de certains métiers (TMS, maladies professionnelles, accidents de travail).
  • Troisième constat : des métiers et des compétences totalement nouveaux·elles apparaissent en parallèle de ces organisations pour les piloter et les maintenir.

Bretagne Supply Chain s’implique dans cette transformation des métiers et des compétences en travaillant avec les employeurs et les organismes de formation pour accompagner ce changement de culture et mettre en place la transition numérique des usages.