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Let’s GO // S. Rambault : « Réveillons-nous et prenons notre destin en mains »

Publié le 17 février 2020

Le 12 février dernier, à la veille du “Village Let’s GO” qui s’est tenu à la Halle Martenot à Rennes, Bretagne Supply Chain et l’AFT inauguraient officiellement ce temps fort de la quinzaine Let’s GO. L’occasion pour Serge Rambault de porter la vision de l’association. BSC vous propose de retrouver son discours.

Bonjour à vous tous

Bretagne Supply Chain et notre partenaire l’AFT, nous sommes très heureux de vous recevoir ce soir à Rennes pour l’inauguration de notre village Let’s Go.

Mais avant de vous expliquer pourquoi nous avons organisé cette quinzaine, j’aimerais vous donner en avant-première les résultats, vous dire que d’ores et déjà c’est une réussite au-delà de nos espérances: 153 événements ont été organisés sur toute la Bretagne dont 2 conférences, 14 forums Emploi et sessions de recrutement, 9 forums Métiers, 33 intervention de professionnels, 29 portes ouvertes, 64 visites d’entreprises et près de 3.000 personnes impliquées sur toute la quinzaine.

Alors un grand merci à tous celles et tous ceux qui ont participé à l’organisation de cette quinzaine sans oublier l’ensemble de nos partenaires mais aussi tous nos adhérents. Et bien évidemment, et surtout, Elodie, Mathilde et Iwen.

Demain, 550 collégiens et lycéens découvriront notre village Let’ Go que nous allons inaugurer avec Monsieur Jean-Pierre Gaumet, président de l’AFT, dans quelques minutes. C’est à eux que je souhaite m’adresser.

Maintenant, je veux leur dire qu’ils vont être les acteurs d’une période formidable. Oui, vous avez bien entendu, une période formidable.

Il faut bien l’admettre, nous vivons à la fois une période inédite et déconcertante. Les historiens de demain l’identifieront comme le début d’un nouveau monde. Et notre chance, c’est finalement d’être les pionniers de cette fantastique aventure.

Ceci étant, nous avons plutôt intérêt à nous intéresser à notre avenir car nous sommes condamnés à y passer le reste de nos jours.

Dès lors, n’ayons pas peur et essayons de comprendre ce qui nous attend. N’ayons pas peur, je dirais plutôt réveillons-nous ? Réveillons-nous pour prendre les choses en mains. Réveillons-nous pour rester maître de notre destin. Réveillons-nous pour rester les leaders. Réveillons-nous avant qu’il ne soit trop tard.

Alors l’espace d’un instant, je vous invite à remonter le temps…

Nous sommes le 12 février 1995, il y a seulement 25 ans.

Je viens d’arriver au travail, ma secrétaire sourire aux lèvres m’apporte les télex et les fax de la nuit. Intrigué par une information, j’allume mon minitel pour vérifier les coordonnées d’un prospect intéressé par nos services transports. Délicatement, je fais les six chiffres de mon interlocuteur sur mon gros téléphone gris à cadran.

Ensuite, je file vers la salle d’exploitation ou le téléphone sonne à tue-tête, les conducteurs appellent de la cabine téléphonique de leur restaurant routier favori pour prendre leurs dernières instructions. Ils en profitent pour changer le disque papier de leur chronotachygraphe.

Pendant ce temps, les employés remplissent activement à la main les bordereaux de livraisons et distribuent les carnets de récépissés. De retour à mon bureau, je prends les dernières nouvelles sur mon Ouest France papier pendant que le bruit de ma vieille cafetière perturbe le calme matinal de mon bureau.

Seulement 25 ans ont passé, nous sommes le 12 février 2020

Je suis dans le TGV qui file à grande vitesse vers Rennes. Dans une heure vingt, j’y serai. Je profite du voyage pour travailler sur mon iPad mon discours de ce soir, je consulte mes derniers mails, je fignole ma présentation PowerPoint pour mon prospect logistique qui lance un site de vente en ligne de chaussures: il souhaite externaliser sa logistique. Nous avons rendez-vous avec lui dans deux heures au siège social. Juste arrivé à la gare, un Uber réservé quinze minutes plus tôt m’attend dans le hall de la gare pour me conduire à mon bureau.

Arrivé au siège de l’entreprise et après les salutations d’usage et la dégustation d’un petit café de Colombie sortie d’une magnifique machine à capsules, nous entrons en vidéoconférence avec le fournisseur de mon client basé en Chine. L’échange se déroule en anglais. Mes équipes d’ingénieurs en logistique ayant pris le relais, je consulte discrètement l’application livraison de mon iPhone qui m’informe de nos performances de la veille. J’en profite pour accepter des invitations sur mon application calendrier et sur LinkedIn, je survole les CV de nos dernières offres d’emploi.

Pour filer à leur deuxième rendez-vous prévu sur Nantes, nos clients ont retenu une offre de leur application BlablaCar. Dans le hall du siège en attendant la voiture, tout le monde s’active sur son iPhone. Un sur Facebook, l’autre sur Instagram et le dernier sur Twitter. Pendant que mon iPhone s’illumine d’un SMS de notre responsable numérique m’informant que notre salle informatique est désormais en technologie iCloud et que tout s’est bien déroulé.

En remontant dans mon bureau, je me remémore le 12 février 1995. Et je m’interroge, aurai-je cru celui qui m’aurait prédit un tel changement en si peu de temps. Aurai-je pu imaginer tous ces nouveaux mots iPad, site Internet, Uber, application iPhone, Blabacar, Instagram, Twitter, WhatsApp, Bluetooth, Icloud, intelligence artificielle, drive et j’en oublie.

Dès lors, plusieurs questions me viennent à l’esprit. A ce rythme fou et sans frein, lorsque nous fêterons le 25ème anniversaire de Let’Go le 12 février 2045, quels seront les nouveaux outils numériques de notre quotidien ? Comment je ferai mes courses ? Comment je me soignerai ? Qui conduira ma voiture ? Comment je prendrai une décision avec le développement de l’intelligence artificielle ? Aurai-je encore une poubelle jaune ? Comment seront emballés les produits que je consomme ? Comment sera organisé mon métier ? Existera-t-il encore ?  Les questions sont sans limites…

Avec cette réalité, ma responsabilité de citoyen engagé est d’anticiper les conséquences de ces transformations incroyables. D’ailleurs, je préfère le mot rupture car il est beaucoup plus clair. Tous, nous devons réfléchir pour comprendre ce qui se passe, pour anticiper ce qui se passe, pour se préparer à ce qui se passe, pour se former à ce qui nous attend. Nous le devons à nos enfants. L’enjeu est tellement crucial.

Car in fine, il s’agit d’assurer la survie de nos entreprises, de notre modèle de société, et peut-être qui sait de notre nation. Le pire du pire, serait de faire l’autruche. 

Il se trouve qu’à Bretagne Supply Chain depuis 2011, nous avons beaucoup réfléchi sur ces sujets avec nos animations et nos colloques. Et nous avons notre scénario sur ce qui va se passer dans les 25 ans qui viennent.

Alors on y va, on vous invite au voyage.

Ces mutations profondes vont provoquer cinq ruptures irréversibles. Rupture dans notre façon de consommer, pour faire simple, c’est l’utilisation d’Internet pour acheter 24/24, 7/7 avec les nouveaux acteurs comme Amazon, Alibaba et ses conséquences sur la distribution traditionnelle. Rupture dans notre façon de communiquer et la multiplication des réseaux sociaux avec juges anonymes impitoyables et souvent violents. Rupture dans notre rapport au travail avec l’obsolescence rapide des métiers. Rupture dans notre rapport à l’environnement avec la logistique urbaine, les véhicules propres et la gestion des emballages dues aux conséquences du réchauffement de la planète. Rupture technologique avec l’arrivée des robots et l’intelligence artificielle.

Les puristes, et ils ont raison, parlent de mutations. Il s’agit pour eux d’une révolution numérique comme l’a été l’arrivée de la machine à vapeur au 19ème siècle, ce que l’on a appelé la révolution industrielle.

Alors, n’ayons pas peur de ce changement prodigieux car d’abord il est irréversible et il va nous offrir d’innombrables opportunités comme cela l’a été pour la révolution industrielle au 19ème siècle.

Bien évidemment, le changement fait peur et il est souvent redouté. Et cela n’a échappé à personne nous vivons une période tourmentée et préoccupante. Les mouvements de mécontentements en témoignent. Nous avons peur de demain.

Alors, comment faire de la pédagogie pour faire adhérer aux changements ? Nos leaders portent une lourde responsabilité sur cette folle période. Deux choix s’offrent à eux. Le premier, c’est rester déconnecté du monde réel. Ils seront rassurants et populaires. Mais ceux-là se trompent car ils voudraient nous faire croire que le monde d’avant existe toujours alors qu’ils devraient nous préparer au monde d’après. Le deuxième choix, c’est le plus compliqué, c’est expliquer, convaincre et faire adhérer. C’est convaincre que nous devons rester connectés au monde réel. C’est concilier l’acceptation de ce changement avec nos valeurs de toujours. C’est un défi extraordinaire mais beaucoup trop inaudible par les temps qui courent.

A Bretagne Supply Chain, nous avons choisi notre camp, c’est l’acceptation du changement. Alors nous avons pris l’initiative avec l’AFT d’organiser cette quinzaine Let’s Go. C’est un petit pas mais un pas. Car aujourd’hui, c’est un fait, les commentateurs ont pris le pouvoir sans agir, dès demain, les acteurs vont devoir reprendre le pouvoir avec obstination face aux enjeux considérables qui nous attendent.

Les minorités dirigent en rêvant d’un grand soir obsolète, parce que nous sommes bien plus nombreux à vouloir être des acteurs du changement. Réveillons-nous et prenons notre destin en mains.

Car il y a une certitude: la rupture dans l’organisation de nos sociétés est en marche et nous ne l’arrêterons pas. Ces ruptures ont et vont avoir des conséquences économiques, culturelles et sociales sans précédent.

Notre mémoire s’appauvrira au profit de celle de nos objets connectés. Nous serons en direct live avec le reste du monde en permanence. Il sera quasiment impossible de vivre caché ou d’avoir une intimité, nos ordinateurs et nos tablettes mémoriseront notre quotidien, ils sauront tout de nous et pourront même nous traquer en cas de fuites. Notre téléphone portable deviendra notre nouvel animal de compagnie. Aujourd’hui, si, avec internet, l’anarchie est plus présente que la règle, l’éthique ou la déontologie, des lois que nous ne connaissons pas encore apparaîtront. Ce qui n’empêchera pas le grand banditisme de profiter des opportunités de ce nouveau terrain de jeu. Comme la prise en otage des systèmes d’information d’une entreprise par des hacker malhonnêtes…

Mais les conséquences les plus spectaculaires de cette transformation numérique seront le bouleversement d’une grande majorité des métiers, avec un chavirement des modes de consommation, la libéralisation des échanges, le développement des moyens de transport de personnes et de marchandises, avec des besoins sans précédent d’information et de communication. Les gens voudront de plus en plus d’information, de la plus élémentaire à la plus complexe.

Contrairement au discours du repli sur soi entendu ici ou là, les ruptures vont accélérer l’interdépendance des économies, par l’intensification de la concurrence et l’expansion des échanges entre les hommes.

En résumé, grâce où à cause de cette révolution numérique le monde deviendra un village économique cosmopolite et multiculturel.

La notion de tribu réapparaîtra au détriment des sociétés, comme par exemple, la tribu des joueurs de tarot, la tribu des passionnés de trottinette, la liste de ces tribus sera sans fin, sans limite et concernera le fondamental et le n’importe quoi. Nos modèles de sociétés devront s’organiser autrement.

Ces tribus seront constamment connectées en Réseau/ Elles deviendront les futurs groupes de pression et seront les cibles commerciales privilégiées des entreprises.

On communiquera gratuitement avec les quatre coins du monde, on fera des affaires, on vendra, on achètera partout sur la planète à l’aide d’outils numériques encore plus innovants. Aucun secteur ne sera épargné. D’abord, le commerce avec toutes sortes de produits mêmes les moins évidents, nos voitures, nos maisons, nos réfrigérateurs deviendront intelligents. Nos bureaux, nos usines, nos entrepôts vont se robotiser et se numériser.

Et dans les 25 ans à venir, grâce ou à cause d’Internet, nous utiliserons des technologies, des outils, des produits, des sites marchands, des sites spécialisés qui n’existent pas encore aujourd’hui et qui chambouleront notre quotidien. L’intelligence artificielle accélèrera le processus. Qui aurait imaginé il y a moins de 10 ans qu’une l’intelligence pourrait être artificielle.

Du fait de ces bouleversements, une part considérable des métiers que nos enfants exerceront n’existent pas encore aujourd’hui. Mais comme tout changement, la plupart des retombées de cette révolution créera des opportunités mais détruira aussi des pans entiers d’activités. D’où l’urgence de tendre la main, tendre la main au plus grand nombre de nos concitoyens, de faire de la pédagogie du changement et bien évidemment de les former aux nouveaux métiers de cette transformation numérique. On avance la disparition de 37% des métiers pratiqués actuellement.

Alors n’ayons pas peur, n’ayons pas peur et prenons les choses en mains. Ces ruptures vont créer plus d’opportunités que de désillusions si nous agissons rapidement. Si nous nous réveillons. Oui nous nous réveillons, car nous ne sommes qu’au début de la plus grande révolution technologique et numérique de notre histoire. Et les mutations c’est comme les trains soit on les prend soit on les rate.

Dès lors, j’affirme que nous avons le choix entre deux alternatives: nous adapter au nouveau monde ou disparaitre parce que nous aurons espéré à tort que l’ancien monde reviendrait. Ceci étant, nos responsables politiques sont devant une responsabilité exceptionnelle. Ils vont devoir agir et décider vite s’ils ne veulent pas que leurs peuples se marginalisent et se révoltent faute de perspectives et d’emplois.

Pour autant, il ne s’agit pas de mettre un trait sur notre histoire, nos traditions, et de sombrer dans la nostalgie avec le fameux « c’était mieux avant ». Le pire du pire serait le repli sur soi trop entendu actuellement qui nous conduirait vers le déclin.

Bien au contraire : il s’agit de se servir de notre histoire comme une force, un levier car c’est un acquis que beaucoup d’autres pays non pas. Beaucoup n’ont pas notre histoire. Soyez convaincus que notre histoire et notre culture sont des atouts inestimables dans la réussite de cette transformation numérique et technologique. A condition de la connecter à la transformation provoquée par les ruptures.

Concrètement cela veut dire quoi ? Avec ces changements, nous allons faire connaitre au reste du monde, à cet immense centre commercial que deviendra la planète nos produits du terroir, nos crêpes, nos gavottes, nos robots, nos vins, nos saucissons, nos brioches, notre intelligence technologique, notre capacité à inventer des services encore plus performants. Nous vous invitons à oser, à créer, à vous mobiliser sur ces points forts.

C’est pourquoi Bretagne Supply Chain avec l’AFT, nous avons organisé Let’s GO comme une clé. Et oui, la clé, c’est l’école avec le savoir et la culture. La clé, c’est l’école, l’apprentissage et le travail. La clé, c’est l’action et la détermination

La clé, c’est apprendre, toujours apprendre avec une bonne formation du primaire au lycée avec la maîtrise de la lecture, du calcul et d’une langue étrangère, avec ensuite une bonne formation initiale pour les fondamentaux et la culture et enfin par la formation continue perpétuelle pour rester connecté.

La clé, c’est l’orientation. Pourquoi ? Parce qu’on ne réussit pas dans ce que l’on aime pas, alors que l’on multiplie nos chances dans ce que l’on aime. Alors il faut choisir et bien choisir d’où l’importance de l’orientation pour nos enfants, sachant que, malgré cela, ils devront certainement changer deux à trois fois de métiers dans leur vie. Pour cela, il faut acquérir les fondamentaux de l’instruction et avoir un bon niveau de culture générale. Dans ce domaine, faisons plus confiance à notre intelligence qu’à celle de Wikipédia. Les têtes bien pleines auront plus de chance.

Donnons à notre jeunesse, c’est notre devoir le plus essentiel. L’envie de se surpasser, l’envie d’apprendre, de construire quelque chose de beau, de meilleur, donnons-leur l’envie de réussir.

En France, le discours ambiant devient pénible et destructeur. Ne fabriquons pas une société de jaloux et d’envieux. Dans notre cher pays, on préfère les défaits aux vainqueurs, on considère la réussite malsaine, vulgaire, immorale.

Celui qui réussit n’a pas travaillé, il a volé ou eu de la chance. On oublie la prise de risques, l’engagement et la passion. Notre instinct de Gaulois fait que nous nous plaignons tout le temps, nous ne sommes jamais contents, on arrive plus à apprécier notre chance, la méfiance prévaut tout le temps.

On n’apprécie plus la chance que nous avons. La chance que nous n’aurons plus demain si nous ne nous réveillons pas. Car pendant que nous nous refermons sur nous-mêmes les autres avancent, avancent vite. Il suffit de voir les progrès gigantesques de nos concurrents et principalement la Chine.

Oui, je vous le dis avec un peu de tristesse, nous nous trompons collectivement avec notre état d’esprit actuel qui repose sur la méfiance, ce si petit sentiment. A l’opposé de la confiance si enrichissante et créatrice de valeurs.

Sauf que nous allons devoir changer car les conséquences de ces ruptures vont nous contraindre à devenir encore plus innovants, encore plus compétiteurs, encore plus volontaire, faute de quoi nous continuerons inlassablement notre déclin.

Bien évidemment, à Bretagne Supply Chain, nous ne nions pas les difficultés pour apprivoiser tous ces changements. Nous ici, à Bretagne Supply Chain, c’est dans notre culture. Nous préférons parler de réussite individuelle et collective. Nous souhaitons donner l’envie, l’envie de goûter aux joie de l’aventure humaine.

Pour cela nous aimons les gens, nous aimons l’ouvrier, l’employé, l’agent de maîtrise, le cadre, le patron qui s’engagent malgré tous les obstacles tendus par ceux qui disent toujours « ça ne durera pas, ça ne marchera pas, vous n’y arriverez pas ». Parce que tout simplement, c’est l’addition des compétences qui compte. Ces tristounets plus connus sous le nom des « yakafocon » souvent jaloux, envieux et aigris, et le pire des donneurs de leçon qui n’ont jamais rien tentés.

Oublions-les et réveillons-nous ? Réveillons-nous pour nos enfants. S’il y a une cause qui vaut la peine, vous me l’accorderez c’est bien nos enfants.

C’est la raison pour laquelle je suis très fier au nom de Bretagne Supply Chain et avec nos amis de l’AFT d’avoir organisé cette quinzaine Let’s G0. D’avoir donné la parole à la jeunesse, à l’avenir. D’avoir ouvert pour eux les portes de nos entreprises. D’avoir expliqué ce que la Supply Chain peut leur offrir de meilleur face à cette transformation extraordinaire. La Supply Chain, vous l’avez compris sera au cœur de ce nouveau monde.

Et je voudrais leur délivrer à ces 550 jeunes qui viendront demain au village, un dernier message: n’attendez pas d’avoir de l’expérience, profiter de celle des autres. Mais aussi n’ayez pas peur de faire des erreurs, elles vous seront utiles alors prenez des risques. Leur dire qu’ils doivent avoir confiance en s’appuyant sur ces trois dernières consignes, fruits de mon expérience. Choisissez ce que vous aimez en apprenant et en vous cultivant. Ensuite, travailler beaucoup et toujours avec la bonne humeur car cela multiplie les chances de réussite. Enfin, faites-en sorte que chaque jour soit une belle journée pour les autres car tout simplement votre bonheur personnel deviendra collectif.